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Michel Azot : « La probabilité d’un ticket électoral Bourdeu-Azot en 2020 est égale à zéro »

jeudi 15 novembre 2018 par Rédaction

Michel Azot, auprès duquel se trouvait André Barreyat, a tenu à faire une mise au point ce matin lors d’une conférence de presse. « Il était important que des points soient clarifiés, a-t-il souligné d’entrée. Je vais régler la question de façon définitive. La probabilité d’un ticket électoral Bourdeu-Azot est égale à zéro. J’ai dit à plusieurs reprises que j’étais dans l’opposition. Cette opposition est multiple, diverse. On a un certain nombre de dossiers sur lesquels nous avons des positions antagoniques avec l’actuelle majorité. Ce qui nous différentie de certaines formes d’opposition, c’est ce que l’on a dit depuis le début : nous, nous concevons une opposition comme une opposition politique, exempte d’attaques personnelles dans un climat lourdais qui ne cesse de tourner au pugilat dès que l’on aborde une question politique. Dans cette situation, il y a un danger et aussi un appauvrissement des débats où l’on finit par ne plus parler d’orientation politique et des orientations nécessaires au redressement de la ville de Lourdes. On finit de ne parler que des problèmes des uns et des autres. Ça nous paraissait important de dire ce que nous étions. On a toujours dit que nous étions dans une opposition constructive qui a vocation demain à proposerne une alternative. On ne s’est pas caché du fait que nous étions en discussions, dans le cadre d’une logique de projets, avec Denis Crampe et Sylvain Peretto sur ce qu’il faudrait faire demain pour la ville de Lourdes. Quelle ville nous voulons construire ? Quel projet nous voulons pour cette ville ? Je persiste à croire que la méthode utilisée par Denis Crampe et Sylvain Peretto est la bonne, c’est-à-dire parler du fond en évitant la question de la forme ».

Pour l’instant, Michel Azot n’a pas assisté aux réunions qui se déroulent depuis quelque temps chez Sylvain Peretto. « Je suis en contact même si ce n’est pas institutionnel, reconnaît-il. On est partie prenante d’une discussion qui nous paraît intéressante. Essayons de construire quelque chose qui traverse les clivages politiques traditionnels et qui se penche que sur une chose : quel avenir pour Lourdes demain ? », reconnaît-il.

« On est clair dans nos chaussures »

« Nous, on fait l’effort de clarification. On ne partira pas dans une liste avec Josette Bourdeu. Quel les choses soient claires. Ce qui est vrai ici à Lourdes l’est aussi ailleurs. Nous, on est clairs dans nos chaussures. On fait partie d’une organisation politique. On appuiera sur ce que nous pensons être le meilleur par rapport à nos idées, à nos fondamentaux. Là où nous sommes intransigeants, il y a une ligne que l’on ne peut pas franchir, c’est la ligne des extrêmes. Nous ne nous rapprocherons en aucune manière de l’élu du Front national. J’aimerais que toutes les oppositions se clarifient par rapport à ça. Sur certains textes, M. Heintz qui a élu sur la liste du FN, sur certains textes j’ai lu qu’il se revendiquait comme étant proposition liée à la liste qu’il a menée. C’est un ennemi politique ».

Cela conduit Michel Azot à parler de l’Europe et à faire du Macron : « L’Europe aujourd’hui est dans une situation extrêmement dangereuse, et de glisser au passage c’est Macron qui fait du Azot. Ça fait des années que je dis que le risque est réel par rapport à la situation économique, par rapport aux dangers potentiels de la montée des extrêmes. C’est un danger réel en Europe, en France et à Lourdes. Aujourd’hui, je reproche à ce gouvernement, comme je reproche ici à Lourdes, de ne pas être à l’écoute, de laisser des portes béantes pour ces courants extrêmes. Plus le temps passe, plus les fractures s’ouvrent entre la France des Métropoles et la France périphériques. Le mécontentement ne résulte pas de l’augmentation de la taxe sur le gas-oil, les mécontentements sont l’addition d’un certain nombre de prises de position considérées aujourd’hui comme des atteintes progressives. Ce sont des erreurs cumulées qui le sont sur le plan national, comme sur le plan local ».

L’affaire des bancs de la Grotte

Pour Michel Azot, c’est l’exemple typique d’un dossier mal présenté. "La perception que l’on en a est complètement faussée. Si je prends l’histoire des bancs de la Grotte, sans doute qu’il y a quelque chose à dépoussiérer sur le fonctionnement, l’organisation, le fond juridique. Peut-être même que pour la vente de certains bancs de la Grotte, il ne faut s’interdire de rien. Par contre le faire sous la forme d’un diktat sans passer par une concertation préalable et surtout n’avoir qu’un seul argument : combler les trous financiers ne me semble pas raisonnable ». (AUDIO ci-dessous)

Michel Azot a évoqué un deuxième point de divergences figurant à l’ordre du jour du conseil municipal de lundi prochain c’est la question de la convention de la dévolution de l’Espace Robert Hossein pour la réalisation de la comédie musicale « Bernadette de Lourdes ». "Je suis effaré qu’on puisse concéder, certes moyennant loyer, cet espace public, support d’espaces culturels fondamental à Lourdes, pour 5 ans !" (Audio ci-dessous)

Lors de sa dernière conférence de presse, Jean-Pierre Artiganave avait souligné que les élus d’opposition n’avaient reçu aucune invitation concernant la 9ème Biennale du RAP (Réseau Accélérométrique Permanent) qui s’est tenue dernièrement à Lourdes et dont Michel Azot était l’initiateur. Ce dernier a apporté des précisions (Audio ci-dessous)

La question du personnel municipal

On sait que depuis quelques temps les relations entre la maire de Lourdes et le personnel sont tendues. Un courrier a été envoyé par la DGS à l’ensemble des employés de la ville de Lourdes. Ces derniers craignent de perdre des avantages acquis. Michel Azot a apporté son commentaire (Audio ci-dessous)

Michel Azot est revenu sur la conférence sur la Paix organisée à Paris le 11 novembre par le Président de la République. Cela lui a permis de rappeler les Universités de Lourdes pour la Paix qui se déroulaient autrefois dans notre cité et dont il était l’instigateur. (Audio ci-dessous)