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"Le paysan céleste" s’en est allé le 4 juillet.

lundi 9 juillet 2018 par Rédaction

« Vive fut l’aventure », disait Georges-Emmanuel Clancier en 2008. Le paysan céleste ignorait alors qu’elle se poursuivrait dix années de plus et qu’elle lui permettrait de connaître encore de grandes joies et d’offrir à ses lecteurs quelques beaux fruits, comme ce remarquable Le temps d’apprendre à vivre, publié il y a deux ans, où il raconte les années 1935 à 1947.

http://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-temps-dapprendre-a-vivre-9782226324009

Georges-Emmanuel était un ami fidèle et attentionné de l’Atelier Imaginaire. Il a fait partie du jury du prix de poésie Max-Pol Fouchet durant les trente décennies de son existence, de 1982 à 2011. Il y remplit avec intelligence, délicatesse et une grande ouverture d’esprit son rôle, et, à plusieurs reprises, se rendit à Lourdes pour fêter l’auteur primé et participer aux Journées Magiques, en particulier en l’an 2000, à l’occasion de la publication de Max-Pol Fouchet ou le Passeur de rêves : http://www.atelier-imaginaire.com/index.php?menu=53&page=1,   ; et, en 2007, pour vivre au côté d’Anne, son épouse, plusieurs moments mettant en valeur son œuvre romanesque et poétique.

Comment oublier aussi que Georges-Emmanuel a participé à plusieurs recueils collectifs publiés dans la collection de l’Atelier Imaginaire, faisant cadeau de ses tout derniers poèmes dans Ton monde est le mien, édité en janvier 2010 par Le Castor Astral.

http://www.atelier-imaginaire.com/doc/doc_52.pdf ?

Enfin, je me permets de rappeler que c’est suite à son aimable insistance que j’ai entrepris de raconter dans Le livre invisible, publié en octobre 2017, « l’aventure de l’Atelier Imaginaire ». Sans elle, j’aurais remis à plus tard, à jamais peut-être ce récit, mais Georges-Emmanuel finit par me convaincre de sa nécessité.

Ces quatre dernières années, grâce à son fils Sylvestre, qui lui relatait ce qui se passait à Lourdes, il savait que « l’aventure » continuait et s’en réjouissait.

Georges-Emmanuel était « un honnête homme », une « grande âme », un poète au sens fort du terme, qui, comme son ami Max-Pol, considérait que « l’action » devait être « la sœur du rêve ».

Est-il besoin de préciser que cet automne, à Lourdes, le beau souvenir de Georges-Emmanuel sera évoqué durant les Journées Magiques ?

« Vive fut l’aventure ». Désormais demeurent les livres, qui nous invitent à la prolonger en empruntant le chemin constellé de « fontaines » menant aux « vraies richesses ». 

Guy Rouquet

Président de l’Atelier Imaginaire