La maire de Lourdes (ou plutôt sa plume) nous écrit

Communiqué de Mme le Maire

Pour donner suite à la publication par Lourdes-Infos.com de l’article non-signé et intitulé « Démolition du bâtiment où devait initialement être érigé l’office de tourisme, au quai Saint Jean » et, une fois de plus, en regard des éléments erronés avancés par son auteur, sur la foi d’une « rumeur », je tiens à apporter les informations suivantes, disponibles sur simple demande :

En ce qui concernant la phase d’acquisition de ces trois parcelles qui vont être réaménagées en espace détente, les diagnostics techniques ont été réalisés et figurent en annexe de l’acte de vente, conformément à l’article R. 1334-24 du Code de la Santé Publique. Pour la parcelle CE N° 214, c’est le Cabinet La MAISON DU DIAG qui s’en est chargé le 9 décembre 2013, pour la parcelle CE N° 213, c’est le Cabinet BARRERE, le 3 décembre 2014, et enfin, pour la parcelle CE N° 208, c’est le Cabinet Aestimo, le 1er août 2016. Dans les deux premiers cas uniquement, ces diagnostics ont révélé la présence d’amiante, pas dans le dernier.

Pour rappel : le diagnostic fait à l’occasion de la transaction immobilière est basé sur des éléments repérables facilement. Avant la démolition, il y a également obligation d’établir un deuxième diagnostic qui lui est très complet puisqu’il se compose de sondages, prélèvements et d’analyses en laboratoire.

En conséquence, de nouveaux diagnostics ont donc été conduits en amont de la phase de démolition, par le Cabinet BARRERE le 13 mars 2017, qui a transmis ses conclusions à la Ville le 13 juin 2017. La notification du marché de démolition des bâtiments de la crèche animée à l’entreprise SDTP a été faite le 02 février 2018 et l’ordre de service de démarrage de travaux donné le 15 février 2018. Le plan de retrait amiante PPSPS a été établi par l’entreprise à cette occasion. Les travaux ont démarré un mois plus tard, conformément à la règlementation, le 12 mars 2018, après validation par l’inspection du travail.

Ces travaux se décomposent en plusieurs phases : installation du chantier et dépose d’une partie des façades donnant sur le quai Saint-Jean entre le 12 et le 16 mars, interruption des démolitions pour intervention du sous-traitant en charge de la dépose et l’évacuation des éléments contenant de l’amiante, la phase actuellement en cours, et reprise de la démolition. La durée de l’ensemble de ce chantier est de 5 semaines, avec une tranche optionnelle de 3 semaines concernant la maison de pierre.

Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir. Le chantier se déroule comme prévu, selon le calendrier établi préalablement et dans le respect de la règlementation, contrairement aux spéculations sans fondement de l’auteur de cet article.

Note de la rédaction

Avec le directeur du cabinet et de la communication de la maire de Lourdes, nous nous connaissons très bien. Jean-Christophe Borde, avant de servir de plume à Josette Bourdeu, était journaliste. Il sait très bien que tous les articles parus sur notre site, hier comme aujourd’hui, ont le même auteur, à savoir Gérard Merriot. Et si nous ne signons pas tous les articles, c’est tout simplement peut-être par modestie, pour ne pas nous mettre systématiquement en avant, sachant très bien que si des articles sont diffamatoires, injurieux ou erronés, on peut venir nous identifier par le biais du directeur de la publication. Quant au « une fois de plus », il est excessif. Car on peut compter sur moins de 5 doigts d’une main, les éléments erronés que l’on peut nous reprocher. 

Par ces temps de turbulence qui règnent actuellement sur la ville de Lourdes et plus particulièrement sur la mairie, on comprend qu’il est difficile à Jean-Christophe Borde de venir expliquer ce qui est inexplicable. Et que sa fonction ne l’autorise pas à reconnaître que les dysfonctionnements se multiplient dans la gestion de la vie municipale, colportés même par des élus de la majorité. A ce sujet, le vote du budget, le 30 mars, réservera-t-il des surprises ?

Venons en donc à la réponse de la maire de Lourdes via Jean-Christophe Borde. Il nous est confirmé que les diagnostics techniques ont été réalisés. Dont acte. Quant à l’échéancier des travaux, on peut se poser des questions : pourquoi ne s’y est-on pas pris plus tôt pour être certain que le chantier se termine avant l’ouverture de la saison. Or hier jeudi 22 mars, à trois jours du dimanche des Rameaux, aucun camion n’avait été repéré au quai Saint-Jean. Alors que l’arrêté municipal n°2018-03-112 précise dans son article 1 que durant cette période, le quai Saint-Jean sera ponctuellement barré, au droit de l’accès à la rue de la Grotte, pendant le passage des camions de la SRAL SDTP.

Josette Bourdeu, maire de Lourdes et son directeur de cabinet ont-ils vraiment conscience des désagréments et du "calvaire" enduré par les pèlerins, les hôteliers, les commerçants, les transporteurs, les livreurs, sans oublier le quidam en cette période où les pèlerins vont se diriger en nombre vers le sanctuaire, si tant est qu’ils trouvent d’ailleurs leur chemin ! Car l’accès est semé d’embûches, l’avenue Bernadette était ce jeudi fermée aux piétons. Hier, des clients d’hôtels se sont perdus et ont fait des détours invraisemblables pour parvenir au sanctuaire. Quel souvenir de Lourdes auront-ils ? Promesse aurait été faite que l’avenue Bernadette Soubirous serait accessible aux piétons, ce vendredi en fin de matinée. Sera-t-elle tenue ?

Ci-dessous, nous mettons en ligne deux photos datant de ce vendredi matin au quai Saint-Jean où l’on n’avait toujours pas vu de camions.

Gérard Merriot