Vidéo-protection et mendicité roumaine au menu de la conférence de presse du maire "chavezien" lourdais

Comme nous l’avons annoncé ce matin, le maire de Lourdes a renoué avec les conférences de presse. Et comme nous l’avons également annoncé il avait écarté lourdes-infos.com et notamment son journaliste professionnel alors que ne figuraient parmi les 6 membres présents que deux seules titulaires de la carte d’identité des journalistes professionnels, dont D(P)P, la pigiste préférée du premier édile en chef.

Aux côtés de notre "démocrate" de maire, étaient présents MM. Azot, l’adjoint (à un peu tout) et Crampe, le directeur de cabinet et de la communication toujours en poste contrairement à la rumeur persistante circulant en ville et qui le donnait partant. Il a été question de sécurité. Et cela a tourné autour de deux sujets : l’affaire des Roumains et la vidéo-surveillance. Nos lecteurs ont vu que nous avions été les seuls à avoir relaté la "rafle" intervenus ces derniers jours à Lourdes suite à la commission rogatoire d’un juge d’instruction. Artiganave n’a pas eu l’audace de revendiquer d’être à l’origine de ces interpellations. Comme nous l’avons précisé, c’est le conseil général et sa présidente Josette Durrieu qui ont saisi le procureur de la République, suite à deux interventions d’élus départementaux, José Marthe et Jacques Béhague, conseillers généraux de Lourdes-Ouest et Luz-Saint-Sauveur, choqués d’avoir vu le 11 février dernier des femmes avec des bébés dans les bras demander la charité par une température de - 7°. Deux réseaux importants seraient compromis dans cette affaire qui auraient des prolongements sur Pau où seraient logées les têtes de réseaux. Depuis cette opération, il y aurait, selon certains riverains des secteurs lourdais concernés, un retour de ces Roumain(e)s qui seraient en situation régulière.

La vidéo-surveillance

Désormais, Lourdes fera partie de la liste des villes où l’on sera surveillé étroitement. Pas partout. Dans 11 endroits "stratégiques" si l’on veut bien accepter l’adjectif. Azot et Artiganave sont persuadés qu’avec ce dispositif la délinquance va baisser. Alors où est-ce que vous serez filmés par des caméras qui pourront couvrir un champ de 360° ? Voici les lieux concernés : place Capdevielle, la gare SNCF (avec vue sur le parking et l’avenue Hélios), rue de Pau, l’avenue du Paradis, le complexe de la salle des fêtes (avec la piscine et la salle des fêtes), le complexe François Abadie, quartier de Lannedarré, les halles, la place du Champ Commun, l’office du tourisme et les deux places voisines, la place Mgr Laurence, la porte Saint-Michel, l’ascenseur de l’Egalité. Si nous avons omis certains secteurs, c’est en raison d’une défaillance de la liaison hertzienne. (NDLR. Quelques initiés nous comprendront). Ces caméras serviront aussi à réguler la circulation, notamment celle des bus. On compte sur l’utilisation de ces caméras "espions" pour apporter les modifications futures (Artiganave sera-t-il encore aux commandes ?) sur les parkings du Lapacca et du Paradis. Et où se trouvera donc la salle de supervision ? A la mairie bien sûr. Des personnes habilitées "Secret défense" surveilleront les lieux. Les images seront aussi transmises par faisceau hertzien vers le Direction Départementale de la Sécurité Publique à Tarbes. Cela servira pour lutter éventuellement contre des actions terroristes. Et tout cela découle de l’application du contrat local de sécurité dont on dit mais ça reste à vérifier que Lourdes est la première ville dans le département à en profiter. On terminera par l’annonce de la possible décision de nommer des agents de la sécurité publique à l’année. Il ne s’agira pas de police municipale. Promis, juré, parole "artiganavienne".

Nos lecteurs se seront aperçus que nous n’avons pas besoin d’assister aux conférences de presse pour obtenir l’information. Elle tombe toute seule du ciel... Et si nous n’avions pas été occupé, tout l’après-midi par la visite de la Socata par Martin Malvy et un cortège de personnalités (c’était quand même plus important), puis par la conférence de presse de Ginette Héry et consorts sur l’hôpital de Lourdes nous aurions mis cette info en ligne bien avant. Tout comme on vous aurait raconté ce qui s’est dit à la conférence de presse programmée à 15h où La ville de Lourdes a choisi de jouer la carte de l’aéroport de Pau, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Pau Béarn. Ça confirme l’attirance d’Artiganave pour le Béarn au détriment de la plate-forme aéroportuaire Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Et sa méfiance à l’égard de la CCI de Tarbes ?