Les infos de Lourdes et du Pays de Lourdes

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Bruits et chuchotements...

vendredi 4 juin 2010 par Rédaction

Le maire UMP de Lourdes reste muet !
Voilà donc 26 jours aujourd’hui (jeudi 3 mai 2010) que nous avons publié notre lettre ouverte au maire de Lourdes après la furieuse sortie que celui-ci a faite à son directeur de cabinet et de la communication, lui intimant l’ordre de retirer le site www.lourdes-infos.com des fichiers de la "com" de la mairie de Lourdes. Nous aimerions en connaître les raisons. D’où notre demande par lettre ouverte puisque l’actuel locataire de l’hôtel de ville a tendance à ne pas répondre aux courriers dérangeants qu’on lui adresse. N’ayant toujours pas d’explications, nous nous baserons sur l’article paru sur www.rue89.com, site bien connu sur la toile . Où le premier magistrat se l’arrange à sa façon. Ce qui va nous permettre de rétablir la vérité.

Au passage, signalons que l’article de Rue89 a fait les choux gras sur Internet. Il suffit de cliquer ici pour avoir un petit aperçu du nombre de sites ayant repris l’information. Nous avons été également contacté par plusieurs medias et il faut peut-être s’attendre d’ici quelque temps à quelques publications plus ou moins savoureuses.
Rue89 titre : "Au lieu d’attaquer le site lourdes-infos.com pour « atteinte à la vie privée, Jean-Pierre Artiganave l’exclut de sa communication". On peut lire quelques lignes avant la fin de l’article : « Ce site porte atteinte à ma vie privée depuis des années (…) Depuis des mois, je suis bafoué, injurié par M. Merriot. C’est pire que des allusions, il m’a accusé de corruption, entre autres choses. Je ne réponds pas à son injonction  ». ARTIGANAVE EST UN GRAND MENTEUR. Jamais, nous n’avons porté atteinte à sa vie privée. Si tel était le cas, il pourrait saisir la justice. Par ailleurs, jamais, nous ne l’avons accusé de corruption. Si c’était vrai pourquoi n’intente-t-il pas une action en justice. ? C’est grave d’écrire de quelqu’un qu’il est corrompu. C’est un terme que nous n’avons quasiment jamais utilisé durant notre carrière professionnelle. Quant à sa vie privée, qu’Artiganave nous prouve que nos écrits en ont fait état. Il aura du mal à trouver le moindre écho. Ce qu’on lui a reproché, c’est d’attribuer deux bulletins (celui de la mairie de Lourdes et celui de la communauté de communes du pays de Lourdes) à deux de ses connaissances, l’une est sa rédactrice visiblement préférée puisqu’il la choisit pour ses supports médiatiques, laquelle a droit souvent aussi à quelques exclusivités dont elle fait bénéficier la presse quotidienne où elle pige ; l’autre est politiquement proche puisqu’elle faisait partie de la liste municipale qu’Artiganave conduisait en 2008. Pourquoi ne consulte-t-il pas d’autres sociétés de communication ? Comme il avait envisagé de le faire lorsque le coût d’un bulletin municipal avait été estimé à près de 100 000 euros par an. Des sociétés sur le plan national avaient été visiblement intéressées et notre tandem local avait peu de chances de rivaliser sur un appel d’offres. Est-ce que c’est cela qui explique le recul du maire qui a ensuite opté pour une publication plus modeste, pour laquelle il pouvait se passer de consultation ? A lui de répondre. Au fait, on lui rappellera qu’après son élection au fauteuil de maire, en 2000, il avait annoncé haut et fort que jamais il n’y aurait avec lui de bulletin municipal. Promesse.. Promesse…

Quand Artiganave écrit que notre site « porte atteinte à sa vie privée depuis des années », il a la mémoire courte notre « démocrate » de maire. Jusqu’en 2008 (cela ne fait que deux ans), et plus précisément jusqu’aux élections municipales, il vantait notre professionnalisme, se plaisant à être interviewé (audio ou vidéo à l’appui), assuré qu’il était d’être meilleur que son opposition. Pour lui, nous étions alors les meilleurs sur la place de Lourdes. La flagornerie, nous nous en sommes toujours méfié. Quelle mouche l’a donc piqué après sa laborieuse et courte victoire de mars 2008 ? Qu’est-ce qui a changé ? Lui seul le sait.

Enfin on terminera sur sa phrase : « Mais s’il veut se pointer sur les manifestations de la ville, il a tout à fait le droit ». Nous lui répondrons : Encore heureux ! Nous n’avons pas attendu qu’il nous le dise pour faire notre métier.

Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui écarte sa presse d’opposition a bien un émule à Lourdes : c’est ARTIGANAVE, le premier maire de la cité mariale à porter atteinte à la liberté de la presse. On pense en ce moment aux amis polonais qui viennent passer trois jours à Lourdes dans le cadre d’un jumelage fraternel. Eux qui ont connu, il n’y a pas si longtemps, la répression.

Rugby : Luc Dayan vendredi à Lourdes
La saison vient à peine de se terminer pour le FC Lourdais que le projet annoncé, il y a quelque temps (en février 2010) par Luc Dayan, dirigeant de football français, spécialiste des restructurations de clubs en difficulté, ancien président du R.C. Strasbourg et du FC Nantes, revient à la Une de l’actualité rugbystique. On se souvient que Luc

Dayan veut créer une académie du rugby à Lourdes. Une idée à laquelle peu d’amateurs de rugby croient. Mais après tout, pourquoi pas ! Luc Dayan a été aperçu à Lourdes la semaine dernière. Confirmation nous en a été donnée. Il est venu pour annoncer les formalités chronologiques que le FCL XV doit accomplir pour qu’apparaissent, dès le mois de juillet, les premiers avantages du partenariat envisagé. Il revient ce vendredi 4 juin pour tenter de persuader les membres qui seront présents de la nécessité de mettre en place une SASP (Société anonyme sportive professionnelle). Il s’agit d’une structure très proche d’une société anonyme classique destinée à la gestion d’un club sportif. Cette SASP sera le cœur du projet. Il expliquera son fonctionnement aux dirigeants et amis du FCL, lors d’une réunion prévue en début de soirée. Le maire de Lourdes sera présent. Il a été chargé d’exposer les modalités de la constitution de cette SASP. En août 2009, il avait commencé à s’impliquer dans la marche du FCL XV. A l’entendre tout allait changer. Il avait prévu de placer, voire d’imposer un tandem de choix à la communication. On allait voir ce qu’on allait voir ! Résultat : cela a été un fiasco total. Pas très heureux jusqu’à présent lorsqu’il approche le milieu de l’ovalie, le premier magistrat lourdais aura-t-il plus de réussite pour mener à bien cet audacieux projet ?

L’hôpital de Lourdes : que fait le maire ?
Encore président du conseil d’administration du centre hospitalier de Lourdes, le maire de la cité mariale se retranche (encore ?) derrière un silence sans doute embarrassé quant à l’avenir de son hôpital. Il avait promis lors d’une séance publique du conseil municipal qu’il tiendrait une réunion publique pour informer la population. Les mois passent et on attend toujours qu’il se décide. La conférence de presse à laquelle l’ont convié Ginette Héry, la présidente de l’association « Lourdes pour tous » et Albert Danjau, le vice-président, fera-t-il sortir du bois notre édile en chef ? On le saura le lundi 7 juin, à 18h, au café Leffe, date, heure et lieu choisis par cette association qui a recueilli quelque 5 000 signatures pour maintenir la totalité des services de l’hôpital de Lourdes qui voient depuis quelque temps partir à Tarbes quelques-uns de ses praticiens réputés. On avait cru qu’Artiganave était prêt à monter sur des barricades si on touchait au CH de Lourdes. Il est toujours temps. Ci-dessous la lettre adressée au maire par « Lourdes pour tous », correspondance enregistrée le 2 juin par le secrétariat.