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L’état des lieux avec Marie-Agnès Staricky, candidate de la République En Marche dans la 2e circonscription

jeudi 15 juin 2017 par Rédaction

Elle avait tenu sa première conférence de presse à Lourdes. La dernière de sa campagne, Marie-Agnès Staricky l’aura donnée également à Lourdes avec son suppléant Sébastien Lacrampe. Un moment où elle a réglé, une nouvelle fois, ses comptes avec la presse quotidienne locale. Elle est revenue aussi sur le fameux débat avec la députée sortante Jeanine Dubié qu’elle a refusé. Elle nous donne les raisons de ce que certains qualifient de dérobade.

Le discours de Marie-Agnès Staricky

Je profite de cette conférence de presse pour apporter quelques clarifications que je souhaite porter à la connaissance de tous les citoyens et de tous vos lecteurs.

J’insiste, aujourd’hui j’ai conscience de la charge du travail d’un député et je reste modeste, contrairement à ce que mon adversaire affirme, je ne me moque en aucune manière des électeurs ni ne suis arrogante. Je sais que rien n’est gagné et surtout je respecte tous les citoyens que ce se soient ceux qui m’ont fait confiance au premier tour ou les autres, je n’ai pas pour habitude d’être désobligeante envers les autres ou de faire appel à des tiers pour me faire valoir.

Les résultats de ce 1er tour m’invitent à beaucoup d’humilité même si mon adversaire a perdu la moitié de ses voix en 5 ans, je n’ai gagné que le 1er tour. Je reste responsable, déterminée et fidèle à mon engagement pour relever les grands défis de ces cinq prochaines années.

Depuis mon investiture le 11 mai dernier, je mène une campagne à mon image, une campagne différente de celles que vous avez pu connaître jusqu’à présent. Une campagne basée sur un programme celui d’Emmanuel Macron. Une campagne de proximité : je suis allée à la rencontre de tous les citoyens, qu’ils soient élus, présidents de syndicats, d’associations, commerçants, médecins, ouvriers, malades, sportifs, personnes dépendantes (personnes âgées, handicapées,...). Bien avant cette campagne, j’ai toujours été proche des autres par mon investissement personnel dans différentes associations (réinsertion, handicap) en plus de l’hospitalité à Lourdes.

J’ai fait personnellement du porte à porte et j’en faisais encore hier après-midi à Vic. J’ai tracté sur les marchés. Et surtout, j’ai organisé de nombreuses réunions publiques pour permettre un débat démocratique et républicain avec tous. Cette campagne a été riche de toutes ces rencontres. Je n’ai pas d’état de services à présenter aux citoyens, je n’ai jamais été élue. Je pourrai bien évidemment faire appel à mon ancien employeur ou mes relations professionnelles pour cautionner ma capacité de travail, mon implication dans les dossiers,...

Ma façon de mener ma campagne est certainement dérangeante pour les candidats des partis traditionnels, enfermés dans une idéologie et des usages d’une autre époque. Mais je peux vous dire qu’elle est appréciée des citoyens qui me remercient d’être venu les voir, d’avoir pris un long moment pour les écouter. Cette proximité est attendue et a été trop longtemps ignorée. Ma campagne est authentique, sincère et responsable. Je ne fustige pas l’adversaire sur les réseaux sociaux, je ne fais pas appels à des soutiens pour convaincre,...

Le renouvellement et le rassemblement, ces deux piliers de La République En Marche passent par le changement des usages, des pratiques et des visages en replaçant le citoyen au cœur de la vie publique.

Je le suis aujourd’hui et députée je serai à l’écoute des citoyens, faire en sorte que les élus ne soient pas trop éloignés de la réalité du terrain avec le souci de l’intérêt général et de l’équité territoriale dans les Hautes-Pyrénées.

Cette démarche innovante fait partie des nouveaux modes de gouvernance que le Président entend mettre en œuvre pour conduire le pays. Députée, je poursuivrai son engagement car nous devons ensemble réinventer et faire vivre une nouvelle culture politique.

Enfin, petit précis sur le débat démocratique et républicain

Dans un premier temps, je constate qu’avec 50 % de voix en moins, cela m’aura donné une plus belle exposition médiatique dans la presse locale. Mais bon....

Même la Une et les articles de lundi me relèguent au second voire avant-dernier rang ! photos en noir et blanc les autres en couleur, quant aux titres n’en parlons pas !

Encore aujourd’hui la Une est consacrée à une conférence de presse de la députée sortante ! Peut-être que ma conférence de presse de ce matin aura le même traitement je l’espère ! Attendons de voir demain matin si l’équité du traitement journaliste !

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A ce sujet, lundi après-midi, j’ai été approchée par 3 personnes au sujet d’un débat avec la candidate PRG. Effectivement, j’ai refusé pour les raisons que voici que j’ai expressément indiquées à mes interlocuteurs :

1/ Doute sur la partialité du verbatim, au vu du traitement du résultat des élections ;

2/ impossibilité de connaître les thèmes de ce dialogue.

Hors, je tiens à rappeler que je suis issue de la société civile, que cela ne signifie pas être ignorante ou incompétente. Moi aussi, j’ai mes états de service et mon expérience dans l’exercice de la politique sans avoir jamais été élue notamment, comme vous le savez quand, dès 2007, j’ai travaillé avec Emmanuel Macron aujourd’hui Président de la République.

Mais face à une députée sortante, dans la politique "localo-locale" depuis de nombreuses années, qui participe aux tours de tables des différentes réunions sur les travaux en cours, qui a déjà participé pendant 5 ans à des discussions sur des dossiers complexes, dossiers parfois non encore entérinés aujourd’hui (hôpital commun, abattoir, contournement d’Adé, sécurisation des gorges de Luz, ....)

Ma demande était au moins de connaître les thèmes ce qui se passe pour tout débat même celui des présidentielles.

Concernant le débat avec Fréquence Luz, ce débat a été annoncé alors que les 2 conditions n’avaient pas encore été entérinées : exclusivité, et là encore connaissance des thèmes et il a été répondu à la personne qui s’occupe de ma communication on ne va pas parler de la Nasa ! ». D’ailleurs, le communiqué de cette radio est très explicite, je vous le remets, contrairement à ce qui a été insinué dans l’article de ce matin.

Je regrette, que comme pour la première circonscription, il n’y ait pas eu de débat sur France 3 où je tiens à le préciser tous les candidats avaient connaissance des thèmes qu’ils soient élus ou pas et cela était équitable.

Ma campagne du 1er tour était celle de la proximité, je n’ai pas changé ni de programme ni de méthode, c’est toujours la même campagne au second tour. Cette semaine encore, j’ai organisé 3 réunions publiques, rencontré des entreprises, répondu à des demandes écrites, fait du tractage, du porte à porte et même de l’affichage.

Ma page officielle FB est une page d’informations, on y trouve mon agenda, des articles mais en aucun cas des pamphlets sur un candidat, ou encore des recommandations ou des soutiens de relations de travail venant appuyer mon implication dans les dossiers, ma proximité avec les élus.

Ces pratiques sont contraires à mes valeurs, contraire à l’ADN de La République En Marche. Je préfère les réunions publiques pour débattre avec tous les citoyens à un face à face.

3e privilège les débats en réunion publique et cela ne me fait pas peur, hier encore à Maubourguet de nombreux membres du comité de soutien de la candidate adverse étaient dans la salle et ont participé au débat, ils pourront vous confirmer que le débat ne me fait pas peur, que je ne serai pas une représentante d’une « Assemblée nationale muette » (sic FB 3D) et que j’ai répondu à toutes leurs questions même pendant le temps de convivialité qui a suivi.

Pour conclure, j’invite la candidate du parti radical à lire attentivement le programme de notre Président Emmanuel Macron cela lui aurait évité de faire une nouvelle fois des interprétations dans son article paru à la Une de La Dépêche de ce matin (les petites retraites ne sont aucunement touchées par la hausse de la CSG, le coût du travail, etc.)

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, connaître le territoire et en être natif c’est bien, mais cela ne suffit pas.

Dans toute entreprise, lorsque l’on fait un audit, on fait appel à une personne extérieure qui avec son œil neuf, révèle et réveille afin, qu’après étude, on mette en place des mesures et des moyens pour obtenir des résultats dans l’intérêt général. On peut vivre dans un territoire sans être proche des citoyens qui le composent si on ne s’occupe que de dossiers en oubliant la réalité du territoire et en ayant pour interlocuteurs uniquement les parties prenantes audit dossier. Il ne faut pas confondre le rôle du député avec le rôle du sénateur, ni celui du député avec celui du conseiller départemental ou encore du maire. Députée des Hautes Pyrénées, je ferai partie de la proximité présidentielle, de par mon parcours, mais je vis en Hautes Pyrénées, j’assume pleinement ma proximité et ma solidarité territoriale.

Maintenant, je poursuis ma campagne, il faut rester mobiliser, inciter tous les citoyens à voter même ceux qui ne l’ont pas fait dimanche dernier. J’appelle au sursaut citoyen. Votez pour moi dimanche !

Le discours de Marie-Agnès Staricky (AUDIO)

Le commentaire de Sébastien Lacrampe (AUDIO)