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Droit de réponse de Josette Bourdeu, maire de Lourdes, au sujet de l’article intitulé « Inconscience et imprudence : la ville de Lourdes contrainte de réduire la voilure ».

jeudi 2 mars 2017 par Rédaction

Monsieur le Directeur de la Publication,

 

Conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, je vous remercie de bien vouloir insérer le présent droit de réponse suite à la publication sur le site internet « Lourdes-lnfos.com » le 20 février 2016 de l’article intitulé Inconscience et imprudence : la ville de Lourdes contrainte de réduire la voilure ».

 

Sur les études de programmation et le niveau d’investissement

 

Le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie indique bien « qu’il convient dès à présent de maîtriser les dépenses d’investissement. Même si elle réalise cet effort la commune pourrait être contrainte d’accroître sa fiscalité locale ».

 

A l’ordre du jour du conseil municipal du 8 février 2017, étaient bien inscrits les programmations

 

- Création d’un nouvel office de tourisme : présentation et validation du programme ;

- Mise en valeur du pic du Jer : présentation et validation du programme ; Ces deux points ont été retirés de l’ordre du jour au vus des éléments nouveaux affectant notre patrimoine communal, à savoir des risques avérés sur la solidité de notre église paroissiale et connus de mes prédécesseurs semble-t-il depuis 2006.

 

Après les dépenses de consolidation du quai Boissarie, les dépenses de réparation provisoire du pont Peyramale, nous réglerons donc un autre élément du patrimoine non géré par Monsieur Jean Pierre ARTIGANAVE et ses colistiers, à savoir les travaux nécessaires à la solidité de l’Eglise paroissiale.

 

J’ai donc préféré donner préalablement l’information au conseil municipal, pour ensuite reprendre la stratégie d’investissement avec mon équipe municipale, afin de pouvoir en tenir compte lors du vote du budget primitif 2017.

 

Les conséquences en sont fâcheuses, puisque d’un engagement d’opération de 600.000 € pour réparer la toiture de l’Eglise, nous en sommes d’après les éléments communiqués par le cabinet DEFOL à plus de 3.000.000 € d’investissement pour consolider la solidité de l’édifice.

 

Je précise que notre plan de redressement des ressources de Lourdes sera respecté scrupuleusement, conformément aux recommandations du rapport de la chambre régionale des comptes.

 

S’agissant des études de programmation portant sur le nouvel office de tourisme et le pic du Jer, je rappelle pour ceux qui me taxe de lancer des études coûteuses que le Code des Marchés Publics expose l’obligation générale de définition initiale des besoins auxquels doit répondre tout marché et qu’en matière de réalisation de projet ou de travaux, il est fait référence à la notion de "programme".

 

La loi sur la Maîtrise d’ouvrage publique (loi MOP) du 12 Juillet 1985 définit ainsi le programme : « Le Maître d’Ouvrage définit dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’elle doit satisfaire ainsi que les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique et économique, d’insertion dans le paysage et de protection de l’environnement, relatives à la réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage. »

 

En l’occurrence, la ville de Lourdes en qualité de maître d’ouvrage - a engagé des études de programmation pour respecter une obligation légale.

 

Par ailleurs et contrairement à ce qu’écrit Monsieur Merriot, je n’ai jamais précisé que ces projets seraient ou non portés et financés directement par le budget général. Nous n’en sommes qu’au stade de la validation d’un programme et non au choix de la nature - publique ou privé - du portage des investissements.

 

D’ailleurs, lors du DOB complémentaire, l’adjoint aux finances Gérald CAPEL a bien précisé que la ville diminuerait ses dépenses d’investissement en priorisant l’action municipale sur des dépenses liées à la sécurité des personnes et des biens.

 

Pour autant, nous ne nous interdisons pas de réfléchir au portage de nos projets sous maîtrise d’ouvrage privée. Autrement formulé, ce n’est pas parce que nous sommes contraints financièrement que les projets de développement pour Lourdes ne se feront pas sous une autre forme, et sans impact sur la fiscalité des ménages lourdais.

 

Etre élus responsables, c’est cela me semble-t-il.

 

Sur l’organisation mutualisée des services

 

Monsieur Gérard Merriot n’a toujours pas compris que l’organisation en place est mutualisée. Elle a été réfléchie et conçue pour être la même à la fois pour la ville de Lourdes, la CCPL, le CCAS, l’office de tourisme et la régie du golf. L’ingénierie et les compétences de la ville de Lourdes et de la CCPL étant par ailleurs mises à disposition gratuitement des maires des petites communes.

 

Les directeurs généraux gèrent donc à la fois des services municipaux, communautaires et mutualisés. Cette organisation mutualisée sera à être harmonisée dans les jours qui viennent avec les communes du centre et du nord de Tarbes Lourdes Pyrénées Agglomération (TLPA), lesquelles n’ont pas ou peu mutualisé leurs services.

 

Pour autant, l’organisation définie au sud de TLPA n’est pas une vue de l’esprit ; elle est dictée par les obligations légales de mutualiser les services entre les communautés et les communes. Cette obligation légale était dévolue à l’exécutif de chaque communauté au plus tard le 31 décembre 2015.

 

En qualité de Présidente de la CCPL, j’avais donc travaillé avec les autres maires des communes membres de la CCPL pour respecter la loi dans un souci d’efficience et d’efficacité.

 

J’avais d’ailleurs donné délégation de compétences à mon vice-président de l’époque Gérard CLAVE, maire de Bartrès, et en charge de la mutualisation des services et des marchés publics.

 

Le travail a été rondement mené avec les élus et les services, puisque :

Un diagnostic préalable au schéma de mutualisation des services a été présenté en Conférence des Maires le 19 mai 2015 ;

 

Un schéma de mutualisation a été présenté en conseil communautaire le 12 octobre 2015 et adopté définitivement le 21 janvier 2016 après que toutes les communes se soient prononcées favorablement à son application ;

 

Une convention de mutualisation finale a enfin été votée en conseil communautaire le 5 décembre 2016.

 

Grâce au travail de tous les maires et à l’assentiment de leur conseil municipal, nous avons pu ainsi proposer aux communes et à leurs habitants une organisation digne de ce nom et qui respecte le cadre légal.

 

Pour le reste, Monsieur Gérard Merriot vérifiera ses sources.

En qualité de Maire de Lourdes et ex Présidente de la CCPL, le cabinet Landot et associés n’a jamais travaillé sur la mutualisation des services.

 

J’invite par ailleurs, Monsieur Gérard Merriot ainsi que tout contribuable à venir en Mairie consulter les niveaux de rémunération de mes collaborateurs, ils pourront ainsi comparer avec ceux les ayants précédés. Ce sont des documents communicables.

 

Enfin, me taxer d’une « gestion inhumaine des ressources », c’est la phrase de trop.

 

Ce texte est à insérer sur le site « Lourdes-Infos.com », sans modification ni altération, ni commentaire.