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Plan de sécurisation : les socio-professionnels du boulevard de la Grotte entrent à leur tour en rébellion
En fin de matinée, plusieurs hôteliers et commerçants du Boulevard de la Grotte, de la rue Bernadette Soubirous et d’une partie du quai Saint-Jean, ont tenu une conférence de presse au pont-Saint-Michel, près de l’une des deux entrées principales du sanctuaire. Après les commerçants de la rue de la Grotte, c’est au tour des socio-professionnels du boulevard de la Grotte auxquels se sont joints les taxis des deux compagnies lourdaises d’entrer en rébellion. Ils s’élèvent contre le plan de sécurisation mis en place dans le cadre du dernier arrêté municipal et demande le retour à l’alternance (tous les 15 jours) pour le sens de circulation boulevard-rue de la Grotte.
Aujourd’hui, on ne peut venir dans le quartier du boulevard, de la rue Bernadette Soubirous et d’une partie du quai Saint-Jean qu’à pied entre 11h30 et 14h d’une part et qu’entre 18h et 23h d’autre part. La circulation y est interdite et a un impact économique important alors que les forces de sécurité présentes lors du pèlerinage national ont levé le camp et que les fouilles aux deux entrées principales du sanctuaire (Portes Saint-Michel et Saint-Joseph) sont plus qu’aléatoires , aux dires des socio-professionnels riverains. « Dans ces créneaux horaires, les gens arrivés en train avec leurs bagages, ne peuvent plus être amenés ici dans leurs hôtels », déplore un chauffeur de taxi. Il n’y a aucun laissez-passer pour les taxis. (AUDIO).
On a senti des gens très en colère, particulièrement remontés contre la maire de Lourdes et son entourage. Une première magistrate qu’ils cherchent à joindre depuis samedi et qui est aux abonnés absents. De son lieu de vacances, elle dû entendre une fois de plus ses oreilles siffler.
Lucinda Comayras qui exploite l’Hôtel Saint Charles demande, au nom des riverains, le désenclavement de leurs rues avec libre circulation ainsi que la circulation alternée tous les 15 jours. « On ne peut pas travailler, on ne peut pas circuler, on ne peut pas sortir. On est pris en otage 8h par jour. Il n’y a eu aucune concertation ». (AUDIO).
Les hôteliers sont obligés d’aller chercher eux-mêmes leurs clients qui ont du mal à comprendre. « C’est un manque de respect pour des personnes souvent âgées (…) Une situation qui donne une mauvaise image de Lourdes » (AUDIO).
Josette Bourdeu essuie de sévères commentaires (AUDIO).
Reste à attendre la suite des événements. Les socio-professionnels concernés se disent déterminés pour entreprendre des actions « spectaculaires ». On ne sait pas encore ce que cette menace signifie.
G.M.
Rédaction
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