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Projet de grande agglomération : du monde à la réunion de Saint-Pé

jeudi 17 mars 2016 par Rédaction

La salle des fêtes de Saint-Pé avait fait le plein , hier soir, à l’occasion de la réunion organisée par les opposants au projet préfectoral de la grande agglomération et à laquelle tous les maires ruraux du Pays de Lourdes, des Communautés de communes du Montaigu, de Batsurguère, de la Communauté de communes du canton d’Ossun et de Gespe Adour Alaric avaient été conviés. Une centaine d’élus s’étaient déplacés, accueillis par Jean-Claude Beaucoueste, maire de Saint-Pé-de-Bigorre. Cette réunion se tenait à huis-clos, en l’absence de la presse. Il nous a donc fallu aller à la pêche aux infos.

A la tribune, avaient pris place Michel Bonzom, président de la CC de Batsurguère, Joseph Fourcade, président de la CC du Montaigu, Michel Ricaud, président de la CCCO, André Barret, président de la CC Gespe Adour Alaric, José Marthe, conseiller départemental de Lourdes 1, Jean-Claude Beaucoueste, 1er vice président de la Communauté de communes du Pays de Lourdes, Gérard Trémège, maire de Tarbes, dont la présence a été appréciée, Jeanine Dubié, députée, Chantal Robin-Rodrigo, 1ère vice présidente du conseil départemental, Adeline Ayela, conseillère départementale de Lourdes 1. 

Pendant plus de trois heures, le débat a été riche, passionné, d’une bonne tenue, sans incident, la poignée de maires ruraux qui seraient partisans de la grande agglo n’est pas intervenue.

José Marthe a fait observer que la composition de la tribune illustrait parfaitement qu’il ne s’agissait pas d’un combat droite/gauche, car toutes les sensibilités politiques étaient représentées. La grande majorité des présents ayant les mêmes convictions sur la vision du territoire. Pas question de parler de l’amendement Marthe. C’est l’amendement du Pays de Lourdes qui était mis en avant. Tous les membres présents à la tribune se sont exprimés.

Cette réunion a fait ressortir l’importance de la position du maire de Tarbes qui a rappelé que son conseil municipal avait voté une première fois contre le projet préfectoral de la grande agglo, que lui-même avait voté contre lors de la réunion de la CDCI du 26 février. Pour l’heure, il s’interroge , se donne un temps de réflexion avant de se prononcer. Le problème de la gouvernance l’amène à être hésitant, se référant à ce qu’est aujourd’hui la communauté d’agglomération du Grand Tarbes où il regrette un blocage, contrairement au mandat précédant où il en était le président. Autre point d’achoppement la compétence scolaire et périscolaire que refusent semble-t-il les deux communautés de communes de la CCCO et Gespe Adour Alaric ainsi que le Grand Tarbes. Contrairement à la CPPL qui en a la compétence..

En fin de réunion, José Marthe a proposé la création d’un comité de coordination pour suivre l’évolution du dossier. Une idée acceptée par l’assistance. A l’exception de Jeanine Dubié qui ne souhaite pas en faire partie, vu sa position de parlementaire, mais qui a assuré les membres présents à la tribune qu’elle suivrait de près leurs travaux. D’autres maires devraient intégrer le comité de coordination. A noter qu’il n’y a eu aucun propos agressif à l’égard de Josette Bourdeu, maire de Lourdes et présidente de la CCPL, qui milite maintenant pour rejoindre la grande agglo.

Gérard Merriot