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L’aménagement d’une zone de retournement tourne… au vinaigre

vendredi 26 février 2016 par Rédaction

A priori, ce dossier concernant une zone proche du gave ne devait pas faire de remous. Suite à la fermeture définitive du pont Peyramale à tout véhicule, et afin d’assurer une meilleure circulation sur ce secteur de la ville et de garantir la sécurité des usagers, la commune souhaite aménager une zone de retournement pour les bus, laquelle se situe sur des terrains appartenant à des propriétaires privés qui ont donné leur accord pour conclure à titre gratuit une convention portant sur la création d’une servitude temporaire avec la ville de Lourdes. La commune s’engage notamment à réaliser les travaux nécessaires et à supporter les frais financiers afférents, les propriétaires conservant la pleine propriété des terrains.

L’intervention de Michel Rebollo allait mettre le feu aux poudres : « En tant qu’élu de la commission « Travaux-Urbanisme », j’ai été surpris et choqué d’apprendre par voie de presse ces aménagements. Je me suis aperçu que les élus de la majorité n’avaient pas été non plus informés. Cela démontre un manque de respect pour vos colistiers et le fait que leurs propositions éventuelles n’ont pas grande importance pour vous. S’il y avait urgence à faire cette annonce afin de rassurer les socio-professionnels, il n’en coûtait rien de nous en informer avant et de nous inviter à participer à cette installation. Le pont Pomès étant moins éloigné que le Mexique ou Bethléem, je n’aurais pas hésité un seul instant à me déplacer sur ces lieux. Je tenais à faire cette observation et à signaler que si certains élus acceptent cette manière de faire anti-démocratique vis-à-vis des institutions existantes, cela n’est pas notre cas ».

Jean-Pierre Artiganave intervient alors en haussant le ton : « J’espère Monsieur Subercazes n’avoir pas entendu ce que j’ai entendu (NDLR. Le terme de con). Philippe Subercazes s’est excusé. Mais ça allait repartir lorsque l’ancien maire n’a pas apprécié que Josette Bourdeu qualifie les conseillers municipaux d’opposition de « ces gens-là ». Il lui a demandé de retirer ses propos, ce qu’elle a refusé. JPA a alors menacé de quitter la séance, se levant même pour prendre la porte. Rebelote entre Claude Heintz et Philippe Subercazes. L’exaspération était à son comble. Le public s’y mêlant à son tour, manifestant ou applaudissant. Josette Bourdeu n’en pouvait plus. « Je lève la séance ». Vous pouvez écouter tout cela - tant bien que mal - sur l’AUDIO. La séance devait reprendre une dizaine de minutes plus tard. Cette fois, dans le calme et sans incident.