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Annoncé par Axelle Lemaire, les hôteliers attendent leur rendez-vous avec la loi République Numérique

samedi 23 janvier 2016 par Rédaction

La France a subi ces derniers mois de violentes dérives des pratiques de la location touristique via des plateformes faussement collaboratives qui, conjuguées avec la baisse de fréquentation consécutive aux attentats de janvier et novembre 2015, causent une baisse d’activité très préoccupante.

 Depuis longtemps, nous crions haut et fort que les entreprises de l’hôtellerie et de la restauration ne s’opposent pas à l’économie collaborative mais en dénoncent les abus. A l’instar des destinations touristiques européennes, l’Espagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et même les Etats-Unis, nous demandons l’application des lois existantes, la correction des excès de ces activités et un meilleur encadrement.

 Roland HEGUY, président confédéral de l’UMIH et Jacques BARRE, président du GNC, ajoutent : « Nous nous inquiétons car le contresens demeure : être moderne, ce n’est pas le laisser-faire. Etre moderne, c’est respecter la concurrence et la transparence pour le consommateur. Tous ces pays l’ont compris ».

 L’UMIH et le GNC agissent et ont travaillé sur des mesures pour le projet de loi République Numérique. Lors des débats à l’Assemblée Nationale ce soir, nous avons bien noté que la ministre Axelle LEMAIRE a déclaré qu’elle « souhaitait favoriser l’essor de l’économie collaborative mais une économie qui respecte le droit, l’Etat et n’accepte pas la fraude ». Pour nous, il s’agit aussi de travailler dans un monde ouvert dans lequel le consommateur choisit dans la transparence (offres particulier/professionnels et avis fiabilisés).

 Ce soir, l’Assemblée a adopté un seul des huit amendements nous concernant, soutenus en particulier par la députée Sandrine MAZETIER. C’est un premier pas pour lutter contre l’anarchie digitale  : si le Sénat le confirme, l’hôte devra justifier à la plateforme de sa qualité de propriétaire ou de l’autorisation de son bailleur.

 Il faut aller plus loin dans la transparence et dans l’équité, et, faute de loi Noé, nous avons entendu l’engagement de la ministre pour une phase de travail complémentaire sur ce texte. Nous allons être très attentifs dans les prochains jours pour que des solutions soient effectivement apportées !

 Sur ce sujet, l’UMIH et le GNC soutiennent tous les professionnels qui attendent, avec grande impatience et vigilance, l’action du gouvernement et des parlementaires !