L’UDI fait un retour sur les élections régionales et sur la situation politique qui en découle

Michel Azot, délégué départemental de l’UDI, conseiller municipal lourdais d’opposition, Michel Rebollo, lui aussi conseiller municipal d’opposition, et André Barreyat sont revenus tous les trois sur les résultats des élections régionales et sur la situation politique actuelle, évoquant également le travail important sur le long terme à entreprendre sur le plan local avec leurs partenaires « Les Républicains ».

Michel Azot s’est dit préoccupé quand on regarde aujourd’hui la carte électorale française. Et il se retrouve dans ce qu’a déclaré Xavier Bertrand, le président de la région Nord-Pas de Calais, évoquant qu’il n’y avait pas eu vraiment de vainqueur dans cette élection et qu’il était assez dangereux de parler de réussite fut-t-elle réelle sur le papier. « Le seul contentement qu’on a les uns et les autres, relève-t-il, c’est que le Front National n’ait pas réussi une OPA sur une région  ». Il y voit aussi l’explication des résultats du vote du deuxième tour dans la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon avec une mobilisation importante de l’électorat et aussi une prime importante à celui (celle) qui était en tête de façon à se garantir du danger que constituait pour la majorité des démocrates le risque Front National. Pour l’ancien second adjoint au maire de Lourdes, cela oblige la classe politique à revoir son discours (AUDIO)

André Barreyat met l’accent sur le tripartisme qui fait son apparition au plan national mais également régional, départemental et local (AUDIO)

Michel Azot estime que la classe politique est aujourd’hui hors sol. Il ne cache d’ailleurs pas que l’UDI ne se reconnaît pas du tout dans la personnalité du président des Républicains actuel (AUDIO). Si pour lui, l’enjeu est important sur le plan national dans les deux années qui viennent, il est aussi important sur le plan local. Il a rencontré Sylvain Peretto (chargé de mission départemental LR, ancien premier adjoint au maire de Lourdes) pour voir avec lui le travail à engager sur le long terme (AUDIO). Pour Michel Azot, il y a un désamour de la classe politique. La solution passe, selon lui, par un renouvellement (AUDIO).

André Barreyat met l’accent sur les postures des hommes politiques (AUDIO)

Michel Rebollo : "En ce qui concerne Lourdes, j’ai vu plusieurs grands sourires. Je ne suis pas de ceux qui sourient, je suis de ceux qui s’inquiètent. Quand on passe de 9% aux dernières municipales à 29,90% pour des votes extrêmes c’est plus qu’inquiétant pour une ville d’accueil comme Lourdes " (AUDIO)

La conclusion de Michel Azot (AUDIO)