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Régionales : Une journée en Bigorre pour Dominique Reynié (Les Républicains - UDI)

lundi 3 août 2015 par Rédaction

« C’est une journée au cours de laquelle j’ai enrichi la réflexion et le projet qui sera porté par le conseil régional et dont je vise la présidence avec une majorité nouvelle bien évidemment ». Ce sont les premières paroles prononcées lors de sa conférence de presse par Dominique Reynié au terme d’une journée passée en Bigorre, vendredi 31 juillet et juste avant de rencontrer les militants « Les Républicains ».

 Le politologue qui brigue la présidence de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon inscrit sa démarche dans un constat qui est l’effondrement de la puissance publique nationale. « Ça se voit sur le plan budgétaire puisque le taux d’endettement de ce pays va atteindre 100 % du PIB avant les élections régionales. La conséquence c’est que l’État se désengage des collectivités locales, réduit les dotations et provoque dans les territoires une fragilisation, une déstabilisation qui menacent les services publics, les territoires, les femmes et les hommes qui y vivent. On est en train d’assister à la fin d’un monde sans que l’on sache très bien quel sera le modèle final. Le conseil régional qu’on va bâtir ensemble avec Gérard Trémège et celles et ceux qui veulent nous soutenir, ce ne sera pas le même qu’aujourd’hui en plus grand. C’est une erreur que font nos concurrents. Le nouveau conseil régional sera différent en raison de la taille de la région, en raison de la diversité des territoires, en raison surtout de la difficulté dans laquelle on rentre et dont on ne verra pas la fin. Ce conseil régional sera nouveau, différent. Il va falloir l’inventer. Je veux en faire une puissance publique régionale. Une puissance publique à la disposition des territoires, des femmes et des hommes de cette région pour venir en appui, ça sera la mission interne essentielle. C’est la raison pour laquelle la composition des listes, je m’y emploie et je l’espère, laissera beaucoup de place aux maires des communes petites et moyennes. Les métropoles n’ont pas besoin de se défendre. En revanche sur le territoire, il y a d’autres collectivités qu’il va falloir défendre pour que les territoires soient bien représentés. Je considère que le conseil régional doit faire une place importante aux maires et aux acteurs de la richesse territoriale. La deuxième mission nouvelle de ce conseil régional ce sera d’aller chercher dans le monde avec beaucoup de détermination des investisseurs qui voudront créer ici de la richesse. Les personnes que j’ai rencontrées aujourd’hui, que ce soit dans la filière bois ou les agriculteurs déploient des efforts considérables tous les jours depuis des années en risquant beaucoup d’argent, en investissant énormément, en consacrant tout leur temps et qui malgré tout ça ont bien du mal à tenir alors qu’ils ont toutes les compétences. Ils ont besoin d’être aidés ».

 

La composition des listes connue début septembre

La désignation de Dominique Reynié comme tête de liste n’a pas fait l’unanimité au sein de sa famille politique. Réponse de l’intéressé : « Depuis le début et je vous le dis sincèrement. Je vous invite à réfléchir à la situation. Je n’ai jamais été candidat. J’ai été choisi dans cette région par les élus. Il y avait 40 élus, 20 de Midi-Pyrénées et 20 de Languedoc-Roussillon. C’est eux qui m’ont choisi. Quelle fierté pour moi ! Ils m’ont choisi chez moi dans ma région. Ce n’est pas une procédure statutaire. C’est la seule région qui a fait ça. Il y avait 10 candidats et ils ont choisi celui qui n’avait jamais été candidat. Je dis que c’est ça qu’il faut saluer, cette innovation, ce changement. Ces élus ont dit qu’il fallait une méthode différente. Que parmi ces élus certains n’aient pas voté pour moi, c’est leur droit, c’est légitime. Je ne les ai pas tous convaincus, c’est vrai. Je trouve cela éminemment respectable. Que certains le disent encore aujourd’hui, je trouve qu’ils ont encore le droit de le dire. À moi de leur apporter la preuve que c’était une bonne idée

Si l’accord avec l’UDI a été entériné, des discussions sont en cours avec le Modem dans plusieurs départements. Gérard Trémège a averti qu’il n’y aura pas de déclinaison dans les Hautes-Pyrénées, rappelant que le président des Hautes-Pyrénées (NDLR. Pierre Lagonelle) avait fait élire un président de gauche à la Communauté d’Agglomération du Grand Tarbes. (AUDIO)

La composition de la liste sera connue fin août-début septembre. Qui sera le n°1 ? Gérard Trémège n’exclut pas de laisser sa place à une UDI, car il entend jouer collectif. Et là on pense à Catherine Corrège, conseillère régionale sortante UDI, dont la présence tout au long de la journée auprès de Gérard Trémège et Dominique Reynié a été remarquée. (AUDIO)

Dominique Reynié dénonce la création d’un poste de président délégué

Avant d’aller devant les militants, Dominique Reynié a vivement dénoncé ce qu’il a qualifié de « tripatouillage ». A savoir la création d’un poste de président délégué, générateur de dépenses, et qui résulte tout simplement de l’accord PS-PRG. (AUDIO)

G.M.