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Taxe de séjour : mise au point de Christian Gélis, vice-président de l’UMIH

vendredi 22 mai 2015 par Rédaction

Contrairement à ce que je lis ou entends ça et là, l’UMIH n’a rallié les positions de personne sur le sujet de la taxe de séjour : elle a une analyse, une action, une posture et une stratégie qui sont les mêmes et les siennes depuis le début : indépendante, professionnelle, responsable, réaliste . Il a fallu ferrailler parfois avec des partenaires qui étaient, sont et resteront des amis , c’est d’autant plus difficile : la règle pour y arriver s’appelle le respect, non l’invective ! La compréhension, non le mépris ou l’arrogance !

Je contredis donc fermement les propos qui laisseraient à croire que nous ayons changé notre approche : elle est faite d’écoute avant tout et de réalisme, soucieuse de l’intérêt commun et de l’avenir de l’économie touristique de Lourdes.

Je signale tout de même qu’à Paris le maire n’a pas reçu les syndicats et applique un forfait faramineux jusqu’au 1er juillet, à Lourdes notre action a permis de sensibiliser la municipalité à la nécessité de tenir compte de la situation économique tendue et la facture sera autrement moins salée qu’elle aurait pu être . On dira après qu’à Lourdes nous ne faisons rien !

A ceux qui veulent donner des leçons aux syndicats sans y adhérer ou qui les quittent parce qu’ils n’y trouvent pas à satisfaire leurs intérêts uniquement personnels , je répondrai que pour participer au jeu il faut d’abord rejoindre l’équipe et y apporter beaucoup avant de compter en espérer quelque chose pour soi. C’est la règle de l’intérêt général bien compris !

Nous n’avons de cesse d’agir malgré les lazzis et les cris de ceux qui, comme pour tout du reste, refusent l’évolution et croient que le confort des situations très avantageuses est durable : les sociétés, les économies, les lois, bref le monde changent. J’en suis le premier déstabilisé parfois mais c’est une réalité et je comprends la situation aujourd’hui difficile de certains : s’adapter aux évolutions du contexte s’avère douloureux pour tous !

D ailleurs beaucoup ont bien compris qu’au final la seule taxe au réel pouvait coller aux réalités du terrain d’aujourd’hui ! C est ce que nous avons tenté de négocier et continuons de négocier au mieux de nos arguments sur les conditions effectives de démarrage et de mise en place !
Le forfait à l’ancienne est mort et il aura fallu du temps, c’est normal, pour l’expliquer en dépit de ceux qui soufflaient des vérités contraires . Nous avons contribué à contenir le volume de celui qui s ’applique en 2015 . Reste que le passage au réel à terme était la seule solution stable : nous continuons à agir pour obtenir des conditions réalistes sur le plan économique et technique et communiquons à toute la profession même non syndiquée !
Le passage au réel en 2015 est une aventure incertaine qui mérite d’être mieux cadrée et nous le faisons savoir, il nécessite des aménagements pour une transition supportable, reste que le cap est fixé et que c’est une bonne chose en l’état actuel de la Loi !
Que ceux qui disent et prétendent n’importe quoi assument, même lorsque leurs propos ou leurs écrits constituent de véritables incitations au délit. Ils sont une minorité identifiée heureusement !
Notre action et notre position relatée dans vos colonnes et notre courrier le plus récent au maire de Lourdes en est l’une des étapes . Ce courrier décrit bien je crois la situation et la difficulté à choisir le remède : le reste n’est qu’interprétation !
Je souhaite bien sûr que Josette Bourdeu veuille nous recevoir encore et je crois qu’elle le fera : nous essayerons d’ajuster au mieux les conditions pour ne pas étrangler la profession et rendons lui cette justice qu’elle connait la situation, nous devons sans doute être en concertation plus dense encore comme sur tous les sujets !
L’unité est notre planche de salut, si nous sommes cohérents et réalistes nous resterons crédibles .
Pour finir et tordre le cou à une rumeur, je dis et répète que le rassemblement en club des hôteliers de Lourdes dans la perspective de favoriser les échanges ne me dérange pas : globalement leur objectif est sans rapport avec celui d’un syndicat même si sur certains sujets les deux structures peuvent avoir et manifester les mêmes inquiétudes : au reste on peut être adhérent de l’un comme de l’autre. Reste que l’UMIH représente en France 90% des professionnels CHR et offre des moyens et une incarnation crédibles au plan institutionnel. Etre en dehors d’un syndicat c’est choisir de se taire ou de se défendre seul sur les matières à vocation de débat syndical notamment avec la puissance publique. Rejoindre un syndicat c’est la possibilité inverse et celle d’obtenir à tout moment de l’information fiable et de voir relayée efficacement toute difficulté ou inquiétude ainsi que de pouvoir s’exprimer en toute légitimité.

En tous cas, l’UMIH 65 invite exceptionnellement tous les professionnels même non syndiqués à participer à son assemblée générale en présence du président national Laurent Duc le 12 juin prochain à 14 h 30 dans l’amphithéâtre de l’IRTH. Venez nombreux et vous aurez quantité d’information sur divers sujets, accessibilité, fiscalité, régimes sociaux entre autres et bien entendu la Taxe de séjour.

Christian Gélis
Secrétaire Départemental Umih 65
Vice-Président de l’Umih de Lourdes