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La préfète à la découverte de N’PY

jeudi 7 mai 2015 par Rédaction

Inscrite dans son agenda de la semaine, la visite des locaux du siège de la société N’PY à Lourdes par Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète des Hautes-Pyrénées, a permis à Michel Pélieu, président fondateur de N’Py, Christine Massourre, directrice et Guillaume Roger, directeur du marketing et de la communication, de retracer l’évolution de ce fleuron qui fait l’envie des autres massifs français.

Michel Pélieu a rappelé que la démarche avait commencé à partir de 4 directeurs de station qui se trouvaient des convergences dans l’approche de l’aménagement et de la démarche commerciale. « Il s’agissait de Henri Mauhourat à l’époque directeur de l’EPSA (régie des Pyrénées-Atlantiques qui avait en charge les stations de la Pierre Saint-Martin et de Gourette), de Francis Guiard pour la station de Luz-Ardiden, devenu ensuite directeur de Cauterets, de Bernard Malus pour la station de Barèges-La Mongie devenue Tourmalet et Noël Lacaze pour Peyragudes. À l’époque, il s’est créé une petite association de type loi 1901. Dès lors qu’il fallait donner du volume à cette démarche associative et qu’ il fallait aussi y impliquer les élus, on a créé une société d’économie mixte en 2004. Avec 500 actions à 100 € chacune. Les premières années, les bureaux étaient installés dans un abri sommaire à Izeste, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le premier recrutement a été Christine Massourre qui venait du Greta. Très rapidement, Guillaume Roger a rejoint le dispositif. Il était important de recentrer le siège de la société dans les Hautes-Pyrénées parce que le département était dominant en terme de stations. On s’était installé à Lourdes dans l’ancienne gendarmerie. Ce n’était pas très fonctionnel et très adapté à l’évolution de la société. Il y a eu l’opportunité d’acheter cette propriété (NDLR. 3, bis avenue Jean Prat) dans des conditions de prix raisonnable. Il a fallu ensuite démolir toute la structure intérieure pour en faire l’espace commercial que c’est devenu. Sur l’ancien emplacement, nous avions déjà une quinzaine de salariés. Ici, cela a pris davantage de volume (une trentaine de salariés). Au cours de ces 10 années, d’autres stations sont venues nous rejoindre : Piau-Engaly, Cauterets, le Pic du Midi. Le chiffre d’affaires a également évolué dans les mêmes proportions ainsi que le patrimoine "intellectuel" avec toute la richesse créée par le fichier clients, par le développement de la business intelligence. Aujourd’hui le prix de l’action a évolué. De 100 € au départ, on est aujourd’hui autour de 5000 €. Ce qui signifie que toute station qui rentre maintenant doit payer une participation, un droit d’entrée beaucoup plus élevé que celles qui ont démarré à l’origine. C’est normal aussi parce qu’il y a eu des déficits, et tout le développement de la société ».

Les premiers métiers : la formation et la communication

La directrice Christine Massourre : « Au départ, nous nous sommes attachés à deux aspects l’amélioration des charges et le travail sur les recettes. À l’origine, et c’était mon métier, c’était aussi une époque où il y avait beaucoup de moyens pour les formations, on a commencé sur les compétences. Ensuite, nous avons ajouté la centrale d’achats qui est aujourd’hui un levier important et en parallèle, à partir de 2004, on a commencé à développer tout ce qui est commercialisation en commun. Ce qui créait un esprit d’émulation et de compétitions entre les stations. Il y avait une évaluation systématique de tous les ans de toutes les stations, forces et faiblesses de chacune ».

Michel Pélieu : « Tout ça a permis d’avoir une autre approche dans l’exploitation, dans le savoir-faire, dans le travail du damage, dans la formation des dameurs, la formation des perchmans. Du travail d’équipe a été accompli : les directeurs collaboraient ensemble, les chefs d’exploitation travaillaient ensemble de même que les chefs de piste, les services de damage, de la commercialisation »

La suite on l’écoute en AUDIO avec les interventions de Michel Pélieu, Christine Massourre et Guillaume Roger.