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Cantonales de mars 2015 : les plans d’Artiganave et Rebollo

lundi 24 novembre 2014 par Rédaction

Alors que débarquent aujourd’hui en Bigorre le Premier ministre Manuel Valls et quatre ministres qui viendront clore les assises de la ruralité où seront entre autres évoqués la carte intercommunale et les dérogations au seuil de 20 000 habitants, les futures compétences, le rôle et l’avenir des départements, des régions (Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon réunies), d’aucuns à Lourdes ont déjà les esprits occupés par la prochaine échéance électorale, celle des cantonales des 22 et 29 mars 2015. C’est le cas de l’ancien maire de Lourdes Jean-Pierre Artiganave et de la poignée de fidèles qu’il lui reste. Entre eux, il y a eu ces temps-ci pas mal de discussions. On a même profité d’une soirée « Beaujolais », dans un café du centre-ville pour en parler. Le « beaujolpif » a servi de prétexte à JPA pour réunir quelques-uns de ses fidèles. Michel Rebollo était présent. Lui qui rêve depuis longtemps d’affronter, bardé de l’investiture UDI, la conseillère générale sortante, la maire de Lourdes Josette Bourdeu, est fort contrarié depuis qu’il a appris que l’UMP avait investi l’ancien adjoint aux Travaux Sylvain Peretto avec Marie-Noëlle Assouère. Il n’est pas trop chaud pour partir dans une primaire car il n’avait pas envisagé ce scénario. Il pensait obtenir l’investiture de l’UMP dans une candidature d’union. C’est râpé. L’autre qui enrage c’est bien évidemment JPA qui n’accepte toujours pas que l’on dise qu’il a été démis de son poste de secrétaire départemental de l’UMP. Il entend jouer encore de ce qui lui reste d’influence. Certains lui ont prêté l’intention d’aller défier Josette Bourdeu, car il a soif de revanche. Il serait prêt, dit-on, à provoquer une primaire au sein de l’UMP (entre lui et Sylvain Peretto). Une telle hypothèse ne tient pas la route. Michel Rebollo qui cogite beaucoup depuis que Sylvain Peretto a annoncé sa candidature, aurait échafaudé un nouveau plan. Il serait disposé à être le suppléant de Sylvain Peretto si ce dernier consentait à lui laisser la place dans deux ou trois ans, en cas de succès évidemment, ce qui est loin d’être acquis même si l’état de la gauche n’est guère brillant. Car c’est sur le désamour des électeurs de gauche que l’on compte surtout dans le camp d’Artiganave et Rebollo pour réaliser ce qui serait assurément un miracle électoral.

G.M.